<i>"The Name of Our Country is América" - Simon Bolivar</i> The Narco News Bulletin<br><small>Reporting on the War on Drugs and Democracy from Latin America
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Narco News Issue #44

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Déclaration du Conseil de Bon Gouvernement “Corazón del Arcoiris de la Esperanza”

Caracol IV “Torbellino de Nuestras Palabras »


Par le Conseil de Bon Gouvernement
Enlace Zapatisa

21 février 2007

“Les activités criminelles de l’OPDDIC menacent les communes autonomes »

CBG “Corazón del Arcoiris de la Esperanza”
Le 11 février 2007.

À l’opinion publique mexicaine et internationale,
Aux moyens de communication mexicains et internationaux,
Aux organisations non gouvernementales pour le respect des droits humains,
Aux compañeras et compañeros de la Sexta et de l’Autre Campagne,

PREMIÈREMENT. Nous, Conseil de bon gouvernement “Corazón del Arcoiris de la Esperanza”, DÉNONÇONS les faits dont nous avons été directement informés par nos compañeros et compañeras des bases de soutien des communes autonomes Olga Isabel et ses régions annexes, Vicente Guerrero, Primero de Enero, 17 Novembre, Ernesto Che Guevara et Miguel Hidalgo. Nous nous référons aux menaces de mort dont les habitants ont fait l’objet, menaces dues à la culture des terres que nous avons reprises et proférées par l’organisation OPDDIC, dirigée par Pedro Chulín, ainsi que par Germán de la Rosa Hernández, délégué du gouvernement chiapanèque, et Silviano Velasco González, délégué de la Deuxième Région de Teopisca.

DEUXIÈMEMENT. Nous tenons à dénoncer les crimes commis par les membres de cette organisation, la violation des droits humains, le vol de maïs, le vol de haricots, les menaces de mort proférées par des hommes en armes, ainsi que les menaces d’expulsion proférées à l’encontre de nos compañeros bases de soutien qui vivent dans de nouveaux villages.

TROISIÈMEMENT. Des membres de l’OPDDIC ont tenté à plusieurs reprises de démolir le siège de la commune autonome Olga Isabel, menaçant en outre de saccager nos locaux et nous accusant d’avoir semé les plantations de marijuana que notre conseil avait repérées, alors que ce sont eux qui les avaient plantées.

QUATRIÈMEMENT. Dans la communauté Agua Azul, en pleine zone touristique, des résidents appartenant aux bases de l’OPDDIC ont fait feu, plusieurs jours durant, et en guise d’intimidation, de leurs armes calibre 22 et calibre 38, et se sont vantés de posséder des armes de plus gros calibre telles que des kalachnikovs calibre 7,62. Les mêmes individus ont demandé à l’armée fédérale d’installer un campement sur place et, le vendredi 9 février, deux camions de l’armée fédérale ont pénétré dans la communauté pour inspecter les lieux, tandis qu’un hélicoptère survolait la communauté au cours d’un vol de reconnaissance, sous le prétexte que ces personnes avait demandé une inspection.

CINQUIÈMEMENT. Les habitants de la ferme EL NANCE, située sur un terrain dépendant de la commune autonome Vicente Guerrero, ont demandé au gouvernement local l’application de la réforme agraire afin de légaliser cette propriété et de la convertir en un ejido, de même que 19 lopins faisant partie des terres que nous avons reprises. Nous ne pouvons que constater que la déléguée locale du ministère de la Réforme agraire s’adonne aux mêmes pratiques que celles qui avaient cours sous le mandat d’Absalón Castellanos, la provocation d’affrontements entre indigènes organisée par le gouvernement chiapanèque et par ses différentes instances. Les habitants de cette ferme procèdent au cerclage d’arbres ordonné par l’OPDDIC mais la SAGARPA, organe compétent, ne fait rien pour les en empêcher.

SIXIÈMEMENT. L’OPDDIC et l’ODICCS ont formé une alliance pour spolier les bases de soutien habitant la commune autonome Primero de Enero des terres qu’ils travaillent collectivement et cherchent à provoquer un affrontement entre indigènes, attendu qu’ils sont en pourparlers avec les fermiers des propriétés de San Isidro la Valencia et de Santa Rita pour les racheter, avec la complicité de Germán de la Rosa, délégué du gouvernement, instigateur de la mort d’indigènes.

SEPTIÈMEMENT. Des membres de l’OPDDIC habitant le village Emiliano Zapata aussi tentent de provoquer des affrontements entre indigènes et cherchent à expulser des terres que nous avons reprises nos compañeros bases de soutien de la communauté 8 Octobre, dépendant de la commune autonome 17 Novembre. Nos compañeros des bases de soutien se consacrent à leur travail sans déranger personne et cohabitent avec tout le monde, malheureusement les gens de l’OPDDIC d’Emiliano Zapata menacent de les assassiner s’ils cultivent les terrains qui séparent les terres appartenant à la communauté 8 Octobre et leur village.

HUITIÈMEMENT. Dans la communauté Emiliano Zapata, deux étrangers au village sont apparus : Benjamín Sánchez Luna, qui se fait passer pour un membre de la police municipale, et Humberto Sánchez Luna, qui circule tantôt en civil, tantôt portant un uniforme de l’armée fédérale, et se rend à la communauté Octobre en prétendant venir visiter quelqu’un de sa famille, alors que personne n’ignore qu’il n’a pas de famille dans cette communauté. Quand il se rend dans cette communauté, il porte toujours une arme à crosse de nacre et prétend être invité à la chasse par des parents du village Emiliano Zapata. Or nous avons appris par ses voisins qu’en réalité lui et d’autres vont dans la montagne pour entraîner au tir les habitants et que dans ce village il existe deux fusils R-15.
Il se passe la même chose dans la communauté de Jalisco, près d’Altamirano, où un individu en civil vient tous les jours pour inviter les jeunes à rejoindre l’armée fédérale. Les habitants sont très inquiets parce qu’il semble que cette personne, en plus de vouloir recruter les jeunes, est en rapport avec le responsable de l’organisation des travaux collectifs de la communauté.

NEUVIÈMEMENT. Certains habitants du village La Sociedad la Victoria qui appartient à l’OPDDIC s’organisent aussi en vue de dérober les terres reprises et cultivées collectivement par nos compañeros de la communauté 8 Octobre de la commune autonome 17 Novembre. Ils prétendent vouloir adresser une requête au Conseil de bon gouvernement de Morelia et, faute d’obtenir une réponse satisfaisante, menacent de déclencher un affrontement entre indigènes. Ce genre d’accord est une pratique récente qui concerne également d’autres villages nouveaux de la même commune, tel Primero de Enero, convoité par un groupe de l’OPDDIC d’El Saltito, NCP Tierra y Libertad, par deux groupes, ou un groupe du village Nuevo Jardín convoité lui aussi.

DIXIÈMEMENT. La commune autonome Miguel Hidalgo est également victime d’intimidation et menacée d’expulsion par Silviano Velasco González, responsable des forêts de la Deuxième Région des Altos et coordinateur de l’agence municipale de Jalisco. Celui-ci tente de faire enregistrer au nom de sa sœur cadette, Martha Velasco González, la propriété des terres que nous avons reprises en 1994 et prétend que ces terres sont déjà enregistrées légalement par la dernière réforme agraire, ce qui nous fait supposer un affrontement imminent. Un groupe d’individus d’El Tulancá, un nouveau hameau, coupent actuellement des arbres pour vendre le bois, avec l’autorisation de Silviano Velasco González, et la

SEMARNAP ferme les yeux et ne faire rien pour les en empêcher. Nous nous demandons sérieusement ce que veut dire le nouveau gouvernement du Chiapas quand il déclare “Assez de mots, des actes !” Ces problèmes ont déjà débouché sur des mandats d’arrêt, de fausses accusations de stupre, des menaces de mort, des menaces d’expulsion de compañeros et pour comble ils proposent maintenant de céder nos terres aux membres de l’ejido d’Amatenango pour provoquer un conflit d’annexion de terrains et pouvoir intervenir ensuite dans l’affrontement ou dans les démarches aux tribunaux.

ONZIÈMEMENT. Le village de Nueva Esperanza et celui de Jet Já, appartenant tous les deux à l’organisation ORCAO, procèdent à des coupes d’arbres illégales et néanmoins probablement autorisées par la SEMARNAP. En dénonçant ces faits, nous voulons que M. Juan Sabines et la SEMARNAP cessent d’autoriser des coupes de bois, attendu que les forêts diminuent à vue d’œil.

DOUZIÈMEMENT. Les problèmes que connaissent actuellement les communes autonomes Olga Isabel et 17 Novembre ont commencé début janvier 2007, dès que le nouveau bouffon Felipe Calderón Hinojosa a occupé le siège présidentiel et que Juan Sabines a été nommé gouverneur du Chiapas.

TREIZIÈMEMENT. Pour finir, nous appelons l’ensemble de la société civile mexicaine et internationale à rester vigilante, en prévision de ce qui pourrait nous arriver, étant donné les plans sanglants ourdis par ce nouveau chef du gouvernement mexicain appelé Felipe Calderón Hinojosa, appartenant au PAN.

Salutations.
Conseil de bon gouvernement “Corazón del Arcoiris de la Esperanza”
Caracol IV “Torbellino de Nuestras Palabras”
Chiapas, Mexique.

Traduit par Ángel Caído/CSPCL

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